Il était une fois, six vaisseaux du handball féminin:

Le Paris Sport Club (PSC), le Paris Handball (PHB), le Paris Université Club (PUC), le Stade Français (SF), Finances (CSMF) et l'Union Sportive Métropolitaine des Transports (USMT).

Tous animés d'un réel esprit de conquête, mais quelque peu affaiblis du fait de leur isolement, ils décidèrent, un soir de juin 2012, d'unir leurs forces et de lancer leurs meilleures athlètes à l'assaut de la plus haute dimension hexagonale, à savoir le Championnat de France -18F.

Nom de code: "Projet Galaxy".


lundi 5 octobre 2015

Trois points quasi miraculeux pour les -18

Nous approchions de la 51ème minute du match. Nos galaxiennes, pourtant guère inspirées en ce samedi soir, comptaient alors trois petites longueurs d'avance (27-24) sur des isséennes contraintes de courir après le score depuis le début de la rencontre, ne parvenant à revenir à égalité qu'au cours des dix premières minutes de la seconde période.

Bref, de quoi se montrer plutôt optimiste à l'approche du coup de sifflet final.

Mais c'était sans compter sur l'inexplicable trou noir qui allait surgir entre les 51ème et 52ème minutes! Eh oui, soixante secondes pendant lesquelles nos protégées allaient offrir trois balles de contre aux locales... offrandes bien entendu converties en buts! Le vent désormais en poupe, les joueuses d'Issy-Paris allaient logiquement en profiter, deux minutes plus tard, pour prendre les rênes de la rencontre (27-28), plongeant inexorablement nos galaxiennes dans un état proche du K.O. Mais, ô miracle, nous allions alors assister, de leur part, à un réveil tout aussi inattendu que le trou noir dans lequel elles venaient subitement de tomber. Car, à leur tour, et en moins de deux minutes, elles allaient infliger aux coriaces isséennes un 4-0, leur permettant ainsi de retrouver les trois longueurs d'avance de la 51ème minute (31-28)... longueurs qu'elles allaient, cette fois-ci, réussir à conserver jusqu'à la délivrance du coup de sifflet final (33-30).

Si certains diront qu'elles auront joué avec le feu mais ne se seront pas brûlées, d'autres leur rappelleront qu'à trop souvent jouer les imprudentes, elles pourraient, tôt ou tard, finir par le payer.

Allez, gageons que douze joueuses averties en vaudront vingt-quatre!

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