L'effet "blue monday"

Pour celles et ceux qui l'ignoreraient, sachez que nos voisins d'outre-Manche qualifient le troisième lundi de janvier de "blue monday". Mais que se cache-t-il derrière cette appellation? Eh bien, tout simplement le jour le plus déprimant de l'année! Formule scientifique à l'appui, celui-ci ramènerait à la surface de notre conscience une batterie d'éléments hautement désagréables: l'impression d'un hiver de plus en plus froid, la nostalgie des fêtes de fin d'année, le coût des cadeaux de Noël, l'incapacité de concrétiser ses résolutions du nouvel an... bref, un "joli" lot de sensations ou émotions auxquelles nos -18 et leurs supporters ne pourront qu'ajouter tout l'abattement ressenti au lendemain d'une douloureuse défaite face à Rennes (21-29).

Oui, mille fois oui, en ce lundi 18 janvier, nous voilà tous bel et bien "blue monday-isés"!!! Alors, pour une fois, résistons à la tentation de résumer un match qui ne contribuerait qu'à remuer le couteau dans la plaie... et laissons à nos bleues le temps de panser... leurs bleus!!!

Les -18 déjà contraintes de rectifier le tir

Cette seconde phase remettant les compteurs à zéro, nous étions bel et bien conscients de l'importance que pouvait revêtir ce premier match en terre nantaise. Nous comptions donc sur nos galaxiennes pour passer, à ce stade de la compétition, l'indispensable vitesse supérieure. Bien mal nous en a pris!... car elles n'y étaient pas, oui, vraiment pas! Ni leurs jambes ni leur tête ne semblaient avoir pris la mesure de ce premier rendez-vous. Les nantaises, guère plus convaincantes durant les trente premières minutes de la rencontre, leur avaient pourtant offert de nombreuses raisons d'y croire, nos filles ne comptant, à la pause, que deux longueurs de retard (08-10). Plutôt bien en place défensivement, nos protégées n'avaient plus qu'à courir et à mettre un minimum d'intensité et de justesse autour de la zone adverse. Bien malheureusement, le premier quart d'heure de la seconde période allait comme sonner le glas de tous nos espoirs, nos -18 ne parvenant à marquer que 4 de leurs 13 tirs pendant que les nantaises affichaient un 9 sur 15. Bref, non seulement quinze minutes de totale inefficacité offensive mais aussi quinze minutes pendant lesquelles nos galaxiennes allaient permettre à leurs adversaires de convertir autant de tirs que lors des trente du premier acte! Si la mi-temps nous avait permis de nous accrocher à certains signes, nous ne pouvions, à l'issue de ce quart d'heure, que plonger au plus profond d'une mer de pessimisme... jusqu'à ce que le coup de sifflet final daigne nous remonter à la surface (19-26). Attendons désormais le week-end prochain car lui seul pourra nous dire si ce samedi 9 janvier n'était qu'un jour sans!